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Welcome to my life

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10 juin 2010

NPAI

Voilà, depuis le temps que j'y pense, c'est enfin fait (grâce à mon beau-frère) : je déménage.

Vous pouvez désormais me retrouver sur http://kleoinparis.com

A très bientôt !

 

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25 mai 2010

Opus Manuum

Les plus perspicaces d'entre vous n'auront pas manqué de remarquer que j'ai antidaté ce post. Ben oui, j'essaie d'avoir des articles à intervalles à peu près réguliers. Bref. En ce chaud week-end de Pentecôte, l'Anglais et moi, accompagnés de la Relieuse et de la Couturière, sommes partis au fin fond du Limousin pour participer à l'Opus Manuum.

DSCN0490De quoi s'agit-il ? Un rassemblement de reconstituteurs centré sur le Moyen-âge, et exclusivement civil (pas d'arme sur le campement, donc). Centré sur le travail manuel et les métiers anciens, l'évènement a pour but de faciliter les échanges et apprentissages techniques. Bon, pour cette partie, c'était un peu léger. Mais pour le reste, c'était un super campement, presque des vacances, sans obligation d'horaires ni groupe, un vrai bonheur.

DSCN0502Nous étions installés avec la Compagnie de la Rose des Sables, dont un certain nombre de membres fait également partie de la Rose et l'Epée. Nous avons sans vergogne squatté leur auvent et leurs immenses tables, mais avions décidé de prendre les repas de notre côté. Ben oui, tant qu'à faire, je voulais expérimenter de nouvelles recettes. Au menu : tourte à la viande, riz engoullé, poulet sauce verte, sanglier à l'hypocras, et darioles - recettes à la demande.
Arrivée le samedi en fin de matinée et installation de notre tente (et du bordel), puis après-midi libre consacrée entre autres à des finitions de couture - ah l'Anglais et sa superbe cotte longue bleue, ou les ourlets de la mort. Seule ombre au tableau : il fait chaud. Le thermomètre a flirté avec les 30° tout le week-end, et nous l'avons bien senti passer.

DSCN0512Dimanche matin, les garçons (et une fille) ont pu éprouver leurs muscles et leur virilité en disputant une partie de soule à la crosse. La soule est plus ou moins considérée comme l'ancêtre du football : c'est un jeu de balle au pied, qui opposait généralement deux villages. Sport violent, sans règle, il n'était pas rare que l'issue en soit tragique et sanglante. Ici, la balle n'était pas jouée au pied, mais à la crosse, ce qui fait dire aux fervents de ce sport qu'il s'agit de hockey sur bouse. L'Anglais a pu faire montre de son endurance, et surtout mettre à profit son passé de base-baller.

DSCN0522Comme il faisait trop chaud pour travailler, longue sieste à l'ombre près de la Vienne, et atelier douche au baquet dans la tente (ça demande un peu d'organisation mais c'est quand même très rafraîchissant).
En fin d'après-midi, second temps fort du week-end : le concours de boissons et desserts médiévaux. Fidèle à l'idée de reconstituer le XIIIème siècle, j'avais décidé de réaliser une recette de la cour de Saint Louis, mais cela me faisait courir avec handicap : en effet, le goût du XIIIème se porte beaucoup plus sur l'acide que sur le sucré et mon pomaceum, mousse de pommes acidulée, n'a pas rencontré un grand succès. En revanche, le vin de menthe de l'Anglais est arrivé quatrième du concours, ce qui est une belle performance. Il a même gagné un prix : du miel... pour faire d'autres boissons !

DSCN0497Dimanche soir, dernier temps fort : le banquet aux chandelles. Chacun apportait de quoi manger et on partageait. Mon sanglier à l'hypocras et aux navets a rencontré un certain succès, de même que les délicieuses crêpes aux lardons de l'Ewok ou le cochon au cognac de nos voisins d'en face. Les bouteilles ont également circulé, ce qui fut l'occasion de finir le vin de menthe et le cidre, et de goûter tout un tas de choses plus ou moins surprenante, dont du sang de viking (ne me demandez pas ce qu'il y avait dedans).

DSCN0493Un certain joueur de vielle s'est mis à jouer, et l'Anglais et moi avons interprété quelques danses au milieu des tables. Il y a eu de la musique, des chansons, encore de la boisson et des restes de nourriture un peu partout. Ce fut aussi l'occasion pour les Auvergnats de nous chambrer, nous les Parisiens (enfin l'Anglais et moi...) qui vivons comme des fous sans verdure et à des prix hallucinants (mais nous au moins on peut voir des films russes en VO le dimanche soir :D).

Lundi matin, nous avons replié nos affaires car une longue route nous attendait, d'abord vers Paris, puis, le lendemain, vers Tokyo. Mais ceci est une autre histoire.

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Balti, mascotte de l'équipe

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On peut tout faire avec des restes de cire... y compris une bougie en forme de templier

(copyright Brunal)

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Mes superbes (et délicieuses) darioles

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Un naturiste méd'

19 mai 2010

Un air de famille ?

Ces derniers jours, les Parisiens n'auront pas manqué de remarqué le matraquage la campagne qui annonce le début de la diffusion de la série La piste Carlos, d'Olivier Assayas, retraçant le parcours du célèbre terroriste. Or, je ne sais pas vous, mais personnellement, les affiches m'ont interpelée, car elles rappellent très fortement la "patte" d'un artiste que j'apprécie beaucoup.

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L'affiche, qui reprend une photo d'époque

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Optus Warhole, personnage créé par Enki Bilal
(32 décembre

18 mai 2010

Paris, ville rayonnante

Samedi matin, l'Anglais et moi étions debout de bonne heure, et nous avons donc décidé d'aller (enfin) visiter l'exposition Paris, ville rayonnante au musée de Cluny, consacrée à l'essor architectural de la ville au XIIIème siècle. Ça alors, c'est précisément l'époque et le lieu que nous représentons avec la Rose et l'Epée.

DSCN0471Bon, c'est une expo à Cluny, me direz-vous, donc assez courte. Si l'on compare avec celle sur les Celtes et les Scandinaves, il y a du progrès : quatre salles d'exposition et des cartels plutôt intéressants (dont un sur les juiveries de Paris). Malheureusement, la plupart des éléments présentés, certes très beaux, sont essentiellement des fragments architecturaux comme des colonnes, des chapiteaux, clés de voûte...
Nous avons néanmoins apprécié la seconde partie de l'exposition, plus orientée sur la statuaire et les aspects plus quotidiens de la vie à Paris. Quelques éléments intéressants pour des reconstituteurs acharnés - en particulier une statue que l'Anglais a shootée sous toutes les coutures pour en avoir les détails, mais sans prendre de cliché en pied.

DSCN0473Quoiqu'il en soit, ce fut une jolie balade, l'occasion de remettre les pieds dans ce vénérable hôtel du quartier latin et de prendre l'air alors qu'il faisait enfin du beau temps.
Je décerne une mention spéciale au jardin médiéval installé à l'angle des boulevards Saint-Michel et Saint-Germain. J'étais allée le visiter lors de son inauguration il y a huit ou neuf ans, et avais été assez déçue, mais aujourd'hui, il est à la fois foisonnant, reposant et agréable.

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17 mai 2010

L'Atelier des Chefs

atelier_chefsVendredi dernier, pour fêter notre anniversaire, la reine mère nous avait donné rendez-vous pour un déjeuner un peu particulier. Comme il s'agissait d'une surprise, nous ignorions jusqu'au bout quel genre de repas nous attendait. Et nous nous sommes retrouvées toutes les trois à l'Atelier des Chefs des Galeries Lafayette Maison, pour une formule déjeuner en une heure : cours de cuisine plus dégustation.

atelier_lafayette_maisonL'atelier est sans doute le plus petit en taille, mais il est à la fois magnifique et fonctionnel : une sorte de cage de verre au milieu du magasin, avec des équipements ultra-modernes (ah, la table juste à bonne hauteur pour travailler...), et une jeune chef dynamique et à l'écoute. Neuf élèves seulement, et une ambiance sympathique et détendue.
Au programme de ce jour-là : filet de daurade royale en croûte d'herbes, salade de pousses d'épinards et vinaigrette à l'échalote et au poivron. Dit comme cela, on pourrait croire que c'était extrêmement compliqué, alors que c'était à la fois simple et ludique. Comme c'était notre anniversaire (je l'ai déjà dit ?), Roxy et moi avons été un peu les stars du cours, avec séance photo et participation très active à la cuisine.

Au final, c'était délicieux, nouveau, rafraîchissant... et totalement dépaysant. Retourner travailler n'a plus le même sens quand on a pris un peu de temps pour s'occuper les mains, déguster son plat (accompagné d'une délicieuse panna cotta aux framboises et à l'eau de rose) et se changer les idées.

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16 mai 2010

Iron Man 2

Me revoilà ! Et pour de bon, j'ai tout plein d'articles sous le coude - j'ai eu quelques soucis pour rester dans les temps, malheureusement. Pour commencer, une petite chronique ciné : jeudi matin, nous sommes allés voir le nouvel opus des studios Marvel : Iron Man 2.

iron_man_2J'avais beaucoup aimé le premier volet de la série, le côté "sale gosse" de Tony Stark, les super effets spéciaux, la bande-son métal et rock, le scénario qui tient debout... et je n'ai pas été déçue par la suite.
Après son "coming out", Tony Stark n'a plus un moment à lui. Après avoir inauguré la Stark Expo en grande pompe - une sorte d'exposition universelle à la sauce marchand d'arme aux heures de grande écoute - il commence à péter les plombs. Fêtes arrosées, dérapages... quelque chose ne va pas. Et cela ne fait qu'empirer quand un nouveau super méchant débarque en direct du passé familial.

robert_downey_junior_in_iron_man_2_suit_mark_2On l'aura compris, ce n'est pas un film à oscars, mais un excellent divertissement. Le rythme est palpitant, l'histoire tient debout et ravit, je pense, les amateurs de comics Marvel grâce aux nombreux clins d'oeil à l'univers bien connu. Le personnage de Tony Stark est toujours autant à baffer (c'est une partie de son charme), Mickey Rourke fait un méchant très convaincant, Scarlett Johansson est définitivement plus belle que Gwyneth Paltrow, et Samuel L. Jackson est génial. En guest star, on retrouve le robot un peu débile du premier film, et il n'a pas vraiment upgradé.
Enfin, je ne peux que vous recommander de rester jusqu'au bout du générique : frissons d'anticipation garantis ! 

10 mai 2010

Bataille de Gerberoy

Ce week-end, l'Anglais et moi avons eu la chance de participer à la reconstitution de la batailler de Gerberoy, dans le village du même nom, près de Beauvais.

DSCN0313Gerberoy est un magnifique petit village perché sur une colline - répertorié parmi les 100 plus beaux villages de France - qui fut le théâtre, en 1435, d'une défaite anglaise face aux troupes françaises inférieures en nombre. En février dernier, Ioionette et son cher et tendre ont entendu parlé de la bataille et de sa commémoration, ce qui nous a poussés à présenter notre "candidature" pour l'animation. Pour la troisième année consécutive, l'association La Gerboréenne a donc proposé une reconstitution de la bataille et de la vie quotidienne au XVème siècle.

DSCN0305Pour nous, c'était l'occasion d'étrenner tout le matériel acheté à Pontoise, mais aussi de vérifier que nous étions capables d'assumer une vie de camp indépendamment d'une association. Pari gagné ! Malgré une 107, nous avons pu transporter tout notre barda (dont vous avez un aperçu ci-contre), monter le campement, assurer les repas pour cinq personnes pendant deux jours, et surtout passer un excellent week-end.

Nous étions installés avec Brunal, qui appartient aussi à l'association la Rose et l'Epée. Pendant que ce dernier expliquait avec une patience infinie - personnellement j'aurais pété les plombs - l'évolution de l'équipement militaire et faisait essayer casques, boucliers et armes aux petits (et aux plus grands) ravis, l'Anglais fabriquait ses flèches, avec un certain succès.

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En effet, l'arc était l' "arme de destruction massive" anglaise, et la clé de leur supériorité militaire pendant la majeure partie de la guerre de cent ans. Du coup, pour reconstituer une bataille avec des archers anglais, quoi de mieux qu'un fléchier (fletcher, en VO) pour expliquer la fabrication, les différents types de flèches et l'utilisation de cette arme redoutable !

DSCN0391Quant à moi, je me suis "cantonnée" à la cuisine. Après les désormais célèbres tourte à la viande et porc aux pommes, j'avais décidé d'innover et de tester des recettes nouvelles. J'ai donc opté une ambroisine de poulet aux fruits secs - et c'est officiel, je ne supporte pas les fruits secs autres que les pignons, amandes ou pistaches, même si c'était très bon - et un brouet d'orge - sorte de risotto d'orge, oignons, poireaux et navets - servi avec du jambon cru.

Nous avons accueilli Ioionette et Amaël sur le campement durant ces deux jours, et ils nous ont régalés de gâteau aux poires. Mademoiselle est restée sur le camp pour tisser du galon - succès phénoménal auprès de la plupart des femmes - et Monsieur est allé conter avec la mesnie de la licorne.

Mais le temps fort du week-end, c'était bien entendu les deux batailles, auxquelles l'Anglais a eu la permission de participer en tant qu'archer... je vous laisse deviner dans quel camp ! Au programme négociations plus ou moins musclées, mêlées, tirs d'archers et d'arbalétriers, salves d'artillerie... et moutons en déroute - la mêlée avait lieu dans un champ. Les Anglais ont perdu les deux batailles, et bientôt ils perdront la guerre, mais cela n'empêche pas les chouettes souvenirs comme dirait le petit Nicolas.

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Les Français rejoignent leur camp

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Le camp anglais

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Les archers

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La porteuse d'eau

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Un très beau cheval un peu têtu

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Salve d'artillerie et mêlée

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Bonus : le chat découvre les peaux de mouton !

5 mai 2010

Fêtes Johanniques d'Orléans 2010

J'avoue. J'ai honte. J'ai fanfaronné en déclarant que ma vie sociale reprenait. Le chat n'a pas été très coopératif, en ne nous permettant pas d'aller au cinéma vendredi matin (oui, deux heures toute seule dans la voiture, elle était contre).

DSCN0293En revanche, nous avons profité de notre week-end mensuel à Orléans pour assister aux fêtes johanniques. Nous étions là en touristes, sans campement à gérer, et donc libres de déambuler. Après avoir redouté la pluie toute la soirée et le matin, nous sommes partis vers l'île Charlemagne par temps un peu frais - qui ne m'a pas permis de crâner avec la kirtle en lin prêtée par Ei.

Déambulation sur le terrain, arrêts divers... Le programme fut assez classique. A souligner quand même la longue pause sur le campement de La mesnie de la licorne, avec laquelle nous serons en animation cette semaine.

DSCN0303Orléans, c'est surtout pour nous l'occasion de retrouver les amis de la taverne médiévale, qu'ils campent, dansent, jouent de la musique ou fassent du négoce. Nous avons ainsi pu grignoter et boire par-ci par-là, et je me suis octroyée une petite pause danse, avec bourrée d'Avignon et bransle du petit gentilhomme.
Et pour finir cette brève journée de fête, l'Anglais et moi avons encore fait un peu de shopping. Un délicieux hypocras, du safran, du saucisson à l'hypocras et last but not least, un couteau chacun pour nos futures animations.

PS : en fait, la pluie a fini par tomber le lendemain après-midi, et a trempé l'Anglais et son père qui couraient les greens.

27 avril 2010

Kick Ass

Kick_Ass_300Attention, ce post pourrait bien être le signe de la reprise de ma vie sociale ! Affaire à suivre, donc.
Dimanche soir, Imihel nous avait proposé une séance ciné pour aller voir la dernière adaptation de comic en date (non, pas Iron Man, il sort demain). Kick Ass est en effet à l'origine un comic parodique et politiquement incorrect qui met en scène Dave, un ado tout ce qu'il y a de plus ordinaire qui décide un jour de se transformer en super-héros. Il n'a pas de pouvoir, pas d'argent, rien qui pourrait l'aider dans sa transformation, juste beaucoup de détermination et de naïveté. Il se bidouille un costume grâce à une combinaison achetée sur le net, et en avant l'aventure sous le nom de Kick Ass.

kick_ass_girlMalheureusement, s'il est plein de bonne volonté, Dave ne fait pas un bon super-héros, et encaisse plus de coups qu'il n'en donne. Mais c'est alors qu'il rencontre deux justiciers masqués vraiment entraînés : Hit Girl et Big Daddy. Et là tout dérape.

Ce film est vraiment très bien. Bourré de références à la culture comics et à son exploitation commerciale, il est à la fois drôle et prenant. Bien entendu, l'idée n'est pas de proposer une réflexion sur la condition du super-héros, mais plutôt de pousser au maximum le délire du justicier masqué. Et ça marche.
Les acteurs sont bons - Nicholas Cage est remarquable en papa gâteau qui élève sa fille pour devenir une bonne psychopathe - le film est dynamique, la bande-son est vraiment enlevée et très agréable - avec Mika et The Prodigy en guest stars. Bon, c'est un film de geek, c'est évident, mais tout le monde peut y trouver son compte. Mention spéciale à la fin du film, qui n'est pas très politiquement correcte.

Kick_ass

22 avril 2010

Bleu, histoire d'une couleur

Oui, je sais, les jours se suivent et se ressemblent sur ce blog. Je vous aurais bien infligé ma dernière création d' "histoire vivante", malheureusement je n'ai pas tout à fait fini. Bref. En attendant, nous restons dans l'histoire avec un ouvrage très intéressant de Michel Pastoureau.

BleuMichel Pastoureau, c'est un peu une star au pays des historiens. Spécialiste de l'histoire des mentalités et des représentations, il publie régulièrement des livres érudits et pourtant accessibles sur les symboles, les représentations - on citer entre autres son travail sur les blasons, sur les symboles de la France... La liste est longue et non exhaustive.
Depuis le temps que j'en entends parler - depuis le bac, soit... ô mon dieu ! une dizaine d'années - j'ai fini par lire ses travaux sur l'histoire du bleu, non seulement en tant que symbole, mais aussi en tant que matière, qu'il s'agisse de teinture ou de peinture, par exemple. L'histoire du bleu étant indissociable de celle des autres couleurs, Pastoureau passe en revue les autres couleurs les plus "communes".

Ce qui est remarquable avec le bleu, c'est le retournement total dont il a été l'objet au sein des sociétés occidentales : s'il est aujourd'hui notre couleur préférée, il était fortement déprisé par les Grecs et les Romains, qui l'associait aux barbares, et est totalement absent de la liturgie chrétienne (la liturgie, pas la déco). Pour une femme,n avoir les yeux bleus était même signe de peu de vertu !
Remarquablement documenté, facile à lire, fourmillant de notes explicatives et d'anecdotes intéressantes, ce livre est vraiment à mettre entre toutes les mains. Car en interrogeant un sujet en apparence "futile", Pastoureau remet en perspective notre perception du monde, tout au moins vu de l'Occident.
Et vous, quelle est votre couleur préférée ? Pour moi, il faut l'avouer, c'est... le bleu !

 

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