Zola et moi
Amis lecteurs, vous n'êtes pas sans savoir que j'adore l'oeuvre de Zola - j'ai même consacré un article à l'un de ses romans il y a quelques mois - et je vais donc vous raconter ma dernière lecture. Ayant décidé de lire la série des Rougon-Macquart dans l'ordre, je viens de finir L'Argent. Cette lecture pourrait être comme toutes les autres sans le contexte actuel : le roman raconte en effet l'histoire d'un spéculateur en bourse qui, après avoir créé une banque, est rattrapé par ses idéaux de grandeur et ruine sa banque et ses actionnaires. Cela ne vous rappelle rien ?
Pour vous donner une idée, un petit extrait...
"Dès six heures, tout ce monde de joueurs, d’agents de change, de coulissiers et de remisiers, après avoir, les uns établi leur gain ou leur perte, les autres arrêté leurs notes de courtage, allaient se mettre en habit, pour finir d’étourdir leur journée, avec leur notion pervertie de l’argent, dans les restaurants et les théâtres, les soirées mondaines et les alcôves galantes."
A part le vocabulaire, l'idée générale reste la même, vous ne trouvez pas ?