Elvis Perkins in Dearland
A l'origine, je voulais faire cet article avant de partir en Suède, mais je n'en ai pas eu le temps. Jeudi de la semaine dernière, les parents de l'Anglais nous avaient invités au concert d'Elvis Perkins, accompagné de son groupe, venus défendre leur nouvel album à la Maroquinerie.
La première partie était... mauvaise ? insignifiante ? catastrophique ? Pas bonne en tout cas (le groupe s'appelait La Féline) : la chanteuse, faussement ingénue mais franchement coconne ("On a auto-produit notre album... ça veut dire qu'on l'a réalisé nous-mêmes." Ben voyons), la musique déjà entendue, les paroles tellement mal prononcées que nous étions incapables de dire s'il s'agissait de français ou d'anglais...
C'était sans doute le prix à payer pour pouvoir assister à un excellent concert. L'alchimie entre les musiciens est évidente. Tous sont doués, jouent de plusieurs instruments (guitare et harmonica, batterie et harmonica, basse et contrebasse, guitare, harmonium et trombonne...), et sont clairement là pour s'amuser.
Les chansons alternent entre émotion poignante - notamment quand Elvis, qui a perdu sa mère le 11 septembre, évoque le souvenir de ses parents - et grands moments de joie - la reprise d'un gospell de manière très sérieuse jusqu'au dénouement... joyeusement bordélique. La salle, bondée, est conquise, applaudit à tout rompre et parvient à obtenir trois rappels !
En tout cas, cela m'a donné l'occasion de mieux connaître ce chanteur que je n'avais entendu que dans la voiture, et je vous invite à en faire autant.