Ici Londres... Vous en êtes sûr ?
Allez, chose promise, chose due, je vais vous raconter mes péripéties londoniennes de ce week-end... Sauf que. Londres, c'est beau, c'est moderne, c'est créatif, c'est bigarré, mais pas seulement. Londres, c'est aussi des quartiers assez exotiques, des coutumes qui rappellent plus l'ancien empire des Indes et des accents qu'on dirait sortis d'un reportage de Fox News. Je m'explique.
Mon Anglais chéri habite actuellement dans le quartier de Whitechapel, bien connu pour son histoire d'éventreur, mais plus connu actuellement comme le quartier pakistano-bangladi de Londres. Entendez par là qu'il est moins fréquent de croiser une femme cheveux lâchés que voilée intégralement (jusqu'aux yeux !), que toutes les épiceries du coin proposent des produits dont on n'arrive pas à lire l'étiquette et que le marché est le meilleur endroit pour acheter de la musique indienne et de l'électro-ménager pas cher. En réalité, nous ne sommes pas loin du Londonistan. La preuve en est faite à 7h du soir : l'appel à la prière retentit dans tout le quartier. Franchement déroutant pour une Française habituée à la religiosité "laïque"... D'un autre côté, cela permet de trouver des légumes improbables au marché et de manger dans de très bons restaurants indiens.
Sinon, maintenant que mon cher et tendre est converti aux vertus du rice cooker, nous nous devions de faire une petite visite dans le Chinatown de Londres, du côté de Tottenham. Surprise : les prix sont bien plus élevés qu'en France ! A croire que les migrants se sont moins bien organisés que les frères Tang.
Je ne peux pas clôturer ce post dévoué à l'exotisme londonien sans parler de la nourriture que l'on trouve dans les pubs. Samedi, après une matinée fort pluvieuse, nous avons trouvé refuge dans un pub de Liverpool Street. L'Anglais a choisi le classique mais délicieux fish and chips, tandis que j'ai littéralement dévoré mon roulé de Yorkshire pudding au boeuf. Un délice, qui m'a rappelé certaines séances gigot d'antan...